Nissan fête ses 90 ans en 2023

Datsun type 14 

28/09/2023

Certes, la 13 a bien existé… Et il y a même eu une 12, et on peut même remonter jusqu’à la 10 lancée il y a 90 ans ! Mais la toute première voiture fabriquée par ce qui est devenu la Nissan Motor Company, c’est bien cette Type 14, en 1935. La toute nouvelle usine de Yokohama permet l’assemblage de toutes les carrosseries avec le châssis dans un seul et même lieu, c’est une première ! Pour beaucoup, cette méthode de fabrication marque le début de l’industrialisation de l’automobile japonaise. A l’époque, elle s’appelle encore Datsun, et modernise légèrement la recette des précédentes générations. Son quatre-cylindres cube 722 cm3 et développe 15 ch. Elle proposera notamment une adorable petite variante Roadster. Moins de 4000 exemplaires seront fabriqués.

La prochaine édition du Japan Mobility Show s’annonce riche pour Nissan ! En attendant, voici notre deuxième concept 100 % électrique : l’Hyper Adventure ! Il annonce clairement la couleur. Ce SUV sportif est taillé pour l’évasion, et accompagne ainsi les amoureux d’activités en plein air. Petit weekend en montagne, road trip en région isolée, il saura tout faire. Sa technologie V2X permet d’alimenter les appareils nécessaires pour la vie en campement, et le système de transmission intégrale e-4ORCE permet d’aller partout. L’Hyper Adventure est également une véritable voiture à vivre avec son intérieur à l’espace optimisé (la planche de bord est directement connectée au pare-brise) et sa banquette arrière pivotante qui permet de profiter de la vue vers l’arrière. Des marches se déploient pour accéder facilement à cet habitacle, capable par ailleurs de charger des tentes, des skis, ou même un kayak. En bref, un vrai aventurier !

C’est dans la campagne anglaise, à une heure au Nord de Londres, qui Nissan a installé il y a 35 ans déjà le NTCE. Un centre de recherche et développement de pointe, où ont été développés d’importants projets pour la marque. Un centre névralgique nécessaire pour pouvoir également adapter les produits aux goûts du marché européen. On pense notamment aux différents programmes de conduite autonome, mais surtout au Qashqai de 1ère génération. En 2007, Nissan innove et invente un nouveau segment, celui des crossovers. Il a fallu tout inventer, tout mettre en place, et sans réel exemple à suivre. Preuve, une fois de plus de l’esprit audacieux de Nissan. Le site fête donc ses 35 ans, et continue de développer, tester et fiabiliser les technologies de demain.

Nissan continue sur sa lancée et dévoile un nouveau concept de la lignée Hyper. Après les Urban et Adventure, voici le Tourer. Cette étude de van haut de gamme sera présentée sur le stand Nissan du Japan Mobility Show dès le 25 octobre. L’Hyper Tourer fait du voyage en groupe une priorité, avec un penchant pour l’omotenashi, comprenez l’hospitalité japonaise. L’intérieur, profitant de l’architecture Nissan EV Technology Vision, dégage un vaste espace où tous les occupants pourront se faire face, y compris avec le conducteur. Ce dernier dispose de la conduite autonome pour partager du temps avec ses compagnons de route. L’ambiance se détendue et zen, avec un plancher composé d’un panneau de LED et projetant des animations relaxante (rivière, ciel, etc.). L’Hyper Tourer veut choyer ses passagers. Une IA est capable de mesurer les signes biométriques des occupants (fréquence cardiaque, respiration, transpiration), afin d’adapter l’ambiance à bord via la musique et l’éclairage. Entièrement électrique, ce van à la présentation élégante et futuriste profite également de la technologie V2X pour partager ses réserves d’électricité.

Et de quatre ! Voici le nouveau venu dans la série de Concept Cars Nissan. L’Hyper Punk est probablement le plus déluré de tous, avec une ligne qui ne fait aucun compromis. Les panneaux de carrosserie facettés, les roues intégrant des triangles lumineux et les proportions musclées de ce petit crossover lui assurent une présence indéniable. Derrière cette personnalité très affirmée, se cache un artiste, qui propose une expérience à la frontière entre la réalité et le numérique. En effet des caméras captent le paysage environnant, des images qui sont ensuite modifiées par l’IA pour créer des décors graphiques projetés sur des écrans disposés autour du conducteur. Le but, plonger l’occupant dans un espace où la réalité et le monde du métavers se confondent… A bord, les créatifs pourront également travailler. L’Hyper Punk est pensé comme un studio de création mobile, permettant de trouver l’inspiration tout en se déplaçant, grâce à une connectivité accrue entre le véhicule et les appareils de création des passagers.

On est en 1935, et la toute jeune entreprise a seulement 2 ans. Nissan Motor Corporation, ayant absorbé Datsun, cherche un lieu pour produire ses nouveaux véhicules. Le siège social étant localisé à l’époque à Yokohama, c’est en toute logique dans cette ville que s’implanta la nouvelle structure. C’est déjà un grand pas en avant pour Nissan. Pour la première fois, toutes les variantes des Datsun de l’époque (la DAT 14 notamment) sont assemblées sous un seul et même toi. La cadence de production augmente, c’est le début de l’industrialisation pour la marque. Ce fut la première du genre au Japon. La mondialisation ayant permis à Nissan d’exporter, des décennies plus tard, la production de ses modèles, l’usine de Yokohama s’est spécialisée dans la fabrication des moteurs. Aujourd’hui, prêt de 90 ans plus tard, l’usine tourne plus fort que jamais, et produit notamment les moteurs e-Power et les moteurs électriques. Au mois de juin 2023, le quarante millionième moteur est sorti des chaînes d’assemblage ! Et Yokohama est déjà tournée vers le futur, avec un prototype d’unité de production de batteries tout solide (solid-state batteries).

On y est ! Le Japan Mobility Show vient d’ouvrir ses portes à Tokyo. L’occasion pour Nissan de lever le voile sur le dernier volet de sa série de concepts. Voici donc l’Hyper Force, une hypercar électrique, qui promet des performances sans commune mesure et une expérience d’utilisation unique. Côté technique, la motorisation électrique développe jusqu’à 1000 kW. La puissance est transmise aux quatre roues via une évolution du système e4ORCE. L’utilisation massive de carbone (carrosserie, jantes, sièges) permet de limiter le poids et ainsi favoriser l’efficacité. L’aérodynamisme peaufiné tient également une place cruciale sur l’Hyper Force, avec des flux d’air savamment dirigés pour favoriser l’agilité et le refroidissement. A bord, le pilote entre dans un univers qui lui est orienté. Deux ambiances existent. En mode R, la lumière devient rouge, et le cockpit recentre les informations vers le conducteur. En mode GT, la lumière bascule au bleu, et propose une atmosphère plus sereine et confortable pour prendre la route. L’Hyper Force innove également avec un système de réalité augmentée et virtuelle. Via un casque, le conducteur peut plonger dans un monde digital et batailler sur tous les circuits du monde, face à des pilotes de renom, ou même ses amis connectés ! A noter que toute l’interface est le résultat d’une collaboration avec Polyphony Digital, l’éditeur du jeu Gran Turismo !

Nous sommes en 2014, et Nissan aligne au départ des 24 Heures du Mans un engin révolutionnaire, tout doit sorti des esprits novateurs des ingénieurs maison. La ZEOD RC est une voiture de course hybride, motorisée par un minuscule 1.5 trois cylindres turbo développant 400 ch, et deux blocs électriques de 150 ch chacun. Une chaîne de traction hybride de pointe, qui permet au pilote de l’époque, Satoshi Motoyama, de basculer de thermique à électrique selon les besoins. L’objectif pour le team Nissan lors des qualifications : réaliser une vitesse de pointe record en mode zéro émission. Ce que le japonais parvint à faire avec 300 km/h atteints sur la ligne droite des Hunaudières ! Pour rappel, la ZEOD RC concourait au Mans dans le « Garage 56 », une participation hors catégorie qui permet aux engagés de démontrer une nouvelle technologie innovante. Une participation audacieuse pour Nissan qui prouva une nouvelle fois sa maitrise de l’électrique.

La fin des sixties approche, et les petites sportives font un carton sur plusieurs marchés importants. A l’époque, Datsun souhaite profiter pleinement de l’essor des véhicules sportifs. Que ce soit au pays de l’Oncle Sam, en Europe ou sur ses terres natales, il faut être présent partout. C’est alors que les équipes japonaises pensent à une nouvelle sportive, pour répondre à des acheteurs en quête d’un véhicule distinctif, passionnant, mais qui doit rester abordable. Ce fut le fil rouge du cahier des charges de celle qui s’appellera Fairlady Z, ou 240 Z selon les pays. La recette est simple, mais terriblement efficace. Un coupé compact, facile à vivre au quotidien, une ligne sculpturale, et un six-cylindres qui sonne particulièrement juste, le tout à un prix d’ami. D’aucuns lui trouveront des airs d’italiennes au caractère bien trempé, d’autres voient en elle la figure de proue de la sportivité japonaise. Toujours est-il que le succès retentissant de la première Z, dépassa toutes les espérances, pour en faire une des sportives les plus populaires de la planète. Plus de 40 ans plus tard, la lignée est fièrement représentée par une nouvelle itération sobrement baptisée Z, qui rend un bel hommage à son aïeule.

C’est en 1933 que Nissan s’installe à Yokohama. A cette époque, le tout nouveau site de fabrication innove, en étant la première usine de production de masse pour voiture du Japon. Mais nous y reviendrons dans une autre histoire. Près de 90 ans plus tard, la capitale de la préfecture de Kanagawa est la deuxième ville la plus peuplée du pays, et reste encore le berceau de Nissan. Située dans la baie de Tokyo, à seulement 40 km de la capitale, elle abrite le plus important port de l’archipel. Les sites de Nissan au Japon emploient à ce jour plus de 20 000 employés, mais s’ouvrent également au public. Une balade dans la Nissan Gallery offre notamment aux visiteurs une vue d’ensemble sur l’histoire de Nissan, et le futur qui nous attend. Alors si vous passez dans le coin, venez nous voir !

Ce fut une première pour une Japonaise ! Plus communément appelée COTY (Car of The Year), cette distinction est la plus haute qu’un modèle puisse recevoir en Europe. Un jury aujourd’hui composé d’une soixantaine de journalistes qui essayent, jugent et attribuent un nombre de points qui leur est alloué. Jusqu’à cette génération de Micra (March dans certains pays), jamais une Japonaise n’avait décroché ce prix en presque 30 ans d’existence ! Preuve que cette citadine a su s’adapter aux goûts des clients du Vieux-Continent, tout en restant une voiture mondiale. Derrière son aspect de petite citadine économique, la Micra affichait une robustesse à toute épreuve, et a fait de la sécurité une priorité, introduisant dans les années 90 le double airbag, l’ABS ou encore les ceintures de sécurité à prétensionneurs. Une reconnaissance bien méritée, par ailleurs suivie d’un succès immense. Au bout de seulement quatre années de carrière, la Micra/March s’était écoulée à plus de trois millions d’exemplaires dans le monde.